PARIS by NIGHT version HIVER   Rédigé par DE MEERLER  MARCEL   le 17 Déc 2013

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 Comme le disait notre bon roi HENRY :

 
« PARIS vaut bien une messe », en l’occurrence cela vaut bien également une marche.
Et c’est pourquoi, sur le coup de 22 heures, devant l’église ST GERMAIN L’AUXERROIS , nous voici cinq blaireaux et dix « blairottes » prêts à battre le pavé parisien, à l’appel de Rodolphe, qui n’en est pas à sa première hivernale parisienne.
L’édition 2012 avait été annulé faute de combattants, la désastreuse météo avait refroidit les ardeurs asbiennes.
Mais en ce 14 décembre 2013 nous sommes au rendez-vous, prêts à mourir sur l’asphalte, s’il le faut pour boucler ce tour de Paris illuminé.
Bon allez en route, direction la rue St HONORE et après les grands magasins. Il ne fait pas froid et pas de pluie annoncée. Par précaution, chacun s’est paré de gants, bonnets et autres parkas. Même le coach arbore un bonnet de lutin du plus bel effet. Tout ceci sera une source permanente de quolibets au long de notre périple.
Nous voilà sur les grands boulevards via les passages St Marc et du Panorama.

Le musée Grévin, le Hard Rock Café et juste derrière, pour les plus anciens, le temple du rock des années 60 : le mythique Golf Drouot.

 

 
 
 
 

La foule est de plus en plus dense à l’approche du Printemps et des Galeries Lafayette.

Les banlieusards ont pris d’assaut les grandes vitrines parisiennes et devant la meute nous renonçons. Retour stratégique vers la place Vendôme pour finir les courses de Noël. Que nenni, tout est bouclé, même pas de nocturne pour l’occasion. Tant pis pour Van Cleef,  Arpels et consort, vous n’aurez pas notre argent.

Les troupes sont encore fraîches, les visages vont de figer peu à peu. 

Malgré la déception, en route pour les beaux quartiers. C’est curieux dans cette rue du Faubourg St Honoré, il y a plein de beaux magasins avec plein de beaux vêtements mais il n’y a jamais de prix, par politesse peut-être ou par pudeur, nous sommes chez les gens bien élevés.
Quoique, nous arrivons chez le premier d’entre nous, le Président. Or le préposé en uniforme nous invite à passer notre chemin malgré notre désir de rencontrer notre bon François.
Peut-être était- il absent ? Une déception de plus, décidément. Un petit tour place Beauvau et en route pour la plus belle avenue du monde.
On se fait les Champs façon tour de France, la montée coté soleil et la descente en face, là pour le coup, c’est sous les illuminations. Le gars Delanoé a un peu réduit la voilure car sur le plan sunlights, on a connu mieux, mais allez c’est bon pour la planète. Franc succès coté bâtons et bonnets. On a même droit aux photos et vidéos. Au rond-point Marigny, obligés d’emprunter les couloirs de bus car sur les trottoirs c’est la folie et il est déjà minuit.
On se croirait sur le front de mer pendant les vacances avec vendeurs de saucisses, frites, chichis et autres douceurs graisseuses. C’est par ou le parking des Brûlins ?
Bon on arrive à s’extraire de cette horde parisienne ivre de cholestérol et pas que, pour retrouver un peu de calme devant le Grand Palais et sa verrière monumentale.
Première traversée de la seine au pont Alexandre III où le vent nous prend de pleine face.
Les gants et les bonnets font leur œuvre. Un petit coucou à ce bon vieux Napo aux Invalides, petit passage derrière l’Assemblée et direction St Germain.

La troupe commence à s’essouffler un peu et une petite pause s’impose. A chacun de boire quelque potion magique et de manger la barre énergétique qui va bien. Cela va faire deux heures que nous arpentons le bitume lutécien et le soupe à l’oignon est encore loin donc en route.

Traversée du quartier cher à l’intellingentsia parisienne où les nombreux hôtels particuliers rivalisent avec les ministères dont le premier d’entre eux, j’ai nommé Matignon. Là encore pas de traces de l’occupant, je parle du locataire. Tout bouclé, pas de lumières. On aura fait choux blanc sur toute la ligne.
Et nous voici à Saint Sulpice, puis St André des Arts avant une arrivée très commentée à la Fontaine St Michel. Tu parles Charles. Quinze clampins en tenue de randonneur devant la faune estudiantine parisienne, cela fait forcément jaser : »vous allez où ? Y’a pas de neige ! y sont où vos skis ? Meribel, c’est tout droit. »
Allez haut les cœurs et dernier round le Quartier Latin. Nous voici donc partis dans le dédale des ruelles du quartier cher aux soixante-huitars où la lacrymo coulait à flots autant que les coups de matraques.
Deuxième traversée de la Seine au pont Notre Dame pour admirer ce chef- d’œuvre vieux de huit siècles. On reste toujours sans voix devant tant de travail et de beauté architecturale.
On quitte l’Ile de la Cité pour l’Ile St Louis. Petit village au sein de la grande ville où un petit trois pièces doit être sympa. Pas d’agence immobilière à l’horizon, donc on passe notre chemin, on se renseignera un autre jour.

Retour sur la rive droite et nouvelle traversé de la seine par le pont Marie puis direction la rue des Rosiers via la rue Pavée où Rodolphe docteur es « de la gueule » nous amène devant le numéro 14 et voilà le boulot :

 
 
 
 
 

L'éclair de Génie

01 42 77 85 11
A revenir en diurne et jour ouvré.
Entre temps petit arrêt devant un chocolatier où des pièces monumentales en chocolat occupent toute la vitrine.
Après avoir bien salivé, nous voilà dans le quartier du Temple où Rodolphe me propose d’aller boire un coup dans un café sympathique où curieusement la gent féminine fait défaut.
Bon le temps presse, Rodolphe on n’est pas en avance, on verra un autre jour.
 On voit bien que cela allume car il est impossible de prendre une photo nette.

 

 Regroupement des forces à Beaubourg devant le centre GEORGES POMPIDOU pour s’apercevoir que les travaux ne sont toujours pas terminés. Mais qu’est-ce qu’ils foutent, cela va faire bientôt trente ans ?

La troupe est au complet pour le final Chatelet les Halles, St Eustache et retour à St GERMAIN L’AUXERROIS pour la photo finale.
 
La boucle est bouclée en un peu plus de trois heures.

Après l’effort le réconfort c’est bien connu. Donc direction le pied de cochon où nous attendent la soupe à l’oignon et la bière de Noël.

Les troupes sont nettement moins fraiches, il est temps que tout ce petit monde aille dormir. Allez hop au parking voiture et dodo.

Belle soirée, bonne ambiance et encore de bons moments à ranger dans l’armoire aux souvenirs.
Encore un grand merci à Rodolphe pour cette sortie nocturne.

 

EPILOGUE
 
Pour nous, les personnes âgées, une telle débauche d’énergie nous force à plonger de façon importante dans nos réserves. Il faut donc rapidement compenser le phénomène et c’est pour cela que dès dimanche nous étions dans l’obligation de procéder à la reconstitution de ces réserves et voilà un des détails du processus.

 

 Ce n’est pas facile tous les jours.