TRAIL DES 7 HAMEAUX   Rédigé par DE MEERLER  MARCEL   le 23 Oct 2014

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LE TRAIL DES 7 HAMEAUX ou quand

PAPY et MAMY font de la résistance

 

 

Nous voici donc au départ, pour la deuxième année consécutive, du trail des 7 hameaux.

La course de l’an passé avait été dantesque. Echappant de peu à une averse au départ, la suite fut à l’image des Paris Roubaix de légende, le parcours boueux à souhait ,du fait des pluies automnales importantes.

Donc, pour ce faire préparation optimale : une semaine au vert en Bretagne avec au menu sentier des douaniers, huitre, moules et muscadet à volonté. Nous voilà donc derrière la ligne de départ, affutés comme des langoustines de là-bas, accompagnés de Cécile, Thierry, Francette, Régine, Judith, Nelly et Corinne. Tous bien décidés à porter haut et fort les couleurs de l’ASB Yvelines (à ce propos les coureuses et les coureurs s’appellent dorénavant les ASBynes).

Bon passons.

Donc départ. Comme l’an passé çà part sur un rythme d’enfer. Fort de l’expérience de l’année dernière, je m’accroche tant bien que mal et laisse filer Corinne qui me met déjà quelques dizaine de mètres. Je jette l’éponge tout de suite, je sais que je ne la reverrai qu’à l’arrivée. Je prends la foulée d’un gars, déjà rencontré à Bonnelles, qui va me tirer pendant le premier kilo en moins de 8mn, on va peut-être se calmer. L’objectif  fixé est 2h05 soit le kilo en 9mn et Colette 2h15 (si si elle peut le faire et elle va le faire !)

La première partie est très difficile .C’est une succession de montées et de descentes. Parti relativement vite (selon les conseils du coach), je vois revenir et me doubler, une quantité de concurrents,  partis plus prudemment, dont Thierry qui me passe dans une des nombreuses côtes en me faisant la causette, alors que moi je suis en apnée. Cà c’est le premier effet muscadet. 

Vers le 6ekm, un mec sorti de nulle part, fringué façon cosmonaute, me met une mine dans une côte, surréaliste. Je veux bien que certain concurrent en garde sous le pied mais là, je n’y crois pas. Je suis en short tee-shirt, lui anorak pantalon de Kway et écouteurs dans les oreilles. Au 7e c’est un long plat qui commence, je suis en 1h03 donc dans les clous et je retrouve mon moniteur de ski  à 200 mètres devant moi. Je bois, je mange, me refais la cerise et le mano à mano commence .A l’entrée de Magny il se retourne et l’angoisse se lit sur son visage. Il vient de s’apercevoir qu’il a un warrior dans son dos et qu’il se retrouve telle la marmotte de base  devant l’aigle royal dans le Mercantour.  Je le gratte  ainsi qu’un autre marcheur devant le point d’eau du 9e.

Hélas, les montagnes russes recommencent et à la côte suivante il me remet une mine et me passe devant (Rodolphe, les triangles, bordel, les triangles !). Au 12e, c’est une concurrente qui me double. Que nenni point ne sera, palsembleu (oui c’est mon côté sang bleu qui revient quelquefois). Tu parles, au bout de 100m c’est réglé. Il y a à la fois 30 ans et 30kgs de moins et le 2e effet muscadet, alors lâche l’affaire pépère.

Mais non, petit espoir, car sur ce sentier impraticable, je maitrise mieux la boue et les flaques et je reviens sur la petite et monsieur papier alu (quelquefois les kgs ont du  bon) Mais le final est une rampe qui n’en finit pas et là c’est l’hallali, je suis même las las las (Rodolphe, p...de n.. de d..de b..de …de triangles).

Je les vois s’envoler. A l’entrée du stade, j’entends quelqu’un derrière moi et des idées d’agression me traversent l’esprit. Si c’est un marcheur qui me double, je le plante façon Michel Blanc dans les bronzés font du ski .Heureusement c’est un coureur. J’éviterais donc la rubrique « faits divers ». Je finis en 2h02 à une poignée de secondes du guide de haute montagne et de la jeunette anorexique (2E V3  et 7mn de moins qu’en 2013), satisfait et un peu moins cassé que l’an dernier.

Corinne , 2e du scratch et 1re V1, est passée sous les deux heures (1h57) ainsi que Thierry. Plus de 7km/h de moyenne sur un tel parcours, belle performance.

Et maman, qui finit en 2h14, est première V3 .

Avec Wendy qui est 2e en V1 sur le 27 kms, cela fait 5 podiums pour les ASBynes (je ne m’en lasse pas).

 

Et le reste de la troupe  Régine et Judith en 2h12

                                      Francette en 2h20

                                      Cécile en  2h22

                                      Nelly en 2h24

Belle course mais éprouvante et bons moments. Une fois de plus, les absents ont eu tort.

Peut être à l’année prochaine sous la barre des deux heures si j’arrête le blanc et que je fasse la préparation au rouge.Ca tombe bien, on va commencer les cours d’œnologie avec Roro ,en plus des triangles.

 

 

Allez comme dit notre PPD national :" A TCHAO BONSOIR "

 

 

 

Marcel le retraité volant