34e édition du Marathon International du lac d’Annecy (Fr) en avril 2013   Rédigé par PRIN  LAURENT   le 27 Mai 2013

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http://www.marathondulac-annecy.com/

Préambule 

« … Le marathon et le semi-marathon se déroulent sous forme d’aller et retour sur la rive ouest du lac d’Annecy. Le parcours est entièrement macadamisé et très plat  sur une piste cyclable réservée aux coureurs… » 

« … Le Kényan John Mutai a remporté la 34ème édition du Marathon du lac d’Annecy (42,195 km), ce dimanche 21 avril 2013 en 2h15mn15s. Il a devancé deux Ethiopiens : Demeke Wosene Mengesha (2h16mn34s) et Girma Tilahun (2h20mn34s). Premier Français, Yannick Kerloch prend la sixième place en 2h30mn57s.

Chez les femmes, victoire Ethiopienne avec Neri Tigist Worku qui s’impose en 2h47mn34s. Derrière elle, Diane Wolf monte sur la deuxième marche du podium avec un chrono de 3h00mn02s, et Nathalie Tavernier est troisième en 3h03mn33s.

Près de 2 500 personnes ont bouclé cette édition 2013…»  Les records pour cette épreuve en 2011 sont toujours détenus par les Kényans :Benjamin Bitok 2h11’33 et Emily Rotich en 2h32’49. 

Pour les athlètes de l’AS Bazainville (78), j’ai retrouvé dans nos archives quelques performances intéressantes. En 2004, Rodolphe Jacottin y avait réalisé un de ses meilleurs chrono sur la discipline en 2h32’44’’, 
soit 5e  au classement général cette année-là.

En 2010, Guy Maraquin en 2h55’48 et André Josso en 2h59’10 avaient eux aussi pulvérisé leur record personnel. 

Oups ! J’allais oublier nos féminines… (Non mais allô quoi !!!).

En 2010, Anne Seguin y a battu son record en 3h42’33 tout comme Wendy Dillon en 3h47’33.

Cette même année, Mylène Michouland faisait son tout premier marathon en 3h58’34…


Sympathique escapade Savoyarde… 

C’est à 8h30 en ce dimanche 21 avril 2013 que le départ de la 34e édition du Marathon International  du Lac d’Annecy sera donné. Il est l’un des plus vieux marathons de France. D’ailleurs, les gens le savent, sa réputation n’est plus à faire. Les 3 000 inscriptions sont closes depuis plusieurs jours, tout comme sur la distance du semi qui enregistre 4 300 coureurs. (Son départ est quant à lui donné à 14h00, cet après-midi).

            On peut dire qu’aujourd’hui dimanche, le centre-ville et une partie des bords du lac sont réservés exclusivement à la course à pied, n’en déplaisent peut être aux riverains. Pour nous autres aficionados, c’est vraiment l’aubaine. Rien n’a été laissé au hasard, et l’organisation de l’A.H.S.A. (Annecy Haute-Savoie Athlétisme) nous a réservé le meilleur accueil. L’animation bas déjà son plein en ce début de matinée très douce, dénuée de vent, avec un ciel couvert mais très lumineux : Musique à gogo, un speaker chauffe le « champ de mars » et présente l’organisation des épreuves à venir, les élites, nous autres, et « tout le toutim », etc … 

Tout se passe pratiquement au même endroit pour le départ et l’arrivée de la course, pratiquement les pieds dans l’eau depuis ce très joli lac :  Le départ est sur l’Avenue d’Albigny qui jouxte l’arrivée sur la pelouse du Pâquier (champs de Mars) délimitée par une allée centrale ornée d’un magnifique tapis rouge et agrémenté de plusieurs arches de ballons bleu, blanc et rouge…  C’est beau !

Une multitude de « barnums » sont éparpillés sur cet immense espace vert. Nous avons déjà repéré celui des consignes, où nous laissons nos affaires de rechange pour l’arrivée après la course. Un bénévole est là pour réceptionner notre sac et apposer une étiquette d’identification… (tip top) d’autant que le contact est des plus sympathiques, c’est tellement plus agréable.


 

Hier, après presque 8 heures de voiture ou environ 600 km, nous avons récupéré nos dossards dans l’enceinte du « gymnase des sœurs blanches » située presque dans le centre-ville. Un bon balisage par l’organisation nous a permis de trouver cette salle sans difficulté. Petit bémol, même si votre dossard affiche votre prénom (génial) et est équipé d’une puce électronique pour le chrono (cool), le tee-shirt technique est très modeste… (Beurk !!!)

Il faut dire que nous étions un peu las de la route. Aussi, un vent froid si glacial à notre arrivée sur la capitale de la Haute-Savoie en fin d’après-midi ne présageait rien de bon pour le marathon du lendemain. Merci à Cyril et à son épouse Isabelle qui se sont transformés en chauffeur pour l’ensemble du week-end pour le plus grand confort de la fine équipe.  


Comme Cyril est indisponible pendant encore quelques temps sur le tarmac (sniff, sniff…) suite à un problème d’aponévrose plantaire… Euh ! Ça se soigne… alors, c’est Isabelle qui prendra son dossard au pied levé (jeu de mot…), avec juste 2 sorties en course à pied… (Gloups !) . Je vous rassure, Isa n’est pas une néophyte en la matière : son 1er Marathon à Rome en 2012, 4h30… ;-))) Elle  est juste plus assidue à la marche nordique et au cours de Fitness … (beau challenge !!!)

Thierry dit Titi, notre entraineur, est aussi parmi nous. Il est l’un des initiateurs de ce projet. Malheureusement, une pubalgie le perturbe depuis le début de la préparation.  

Dans la lignée des « Tamaloù » ou des « Yabobolà », Mylène fait aussi partie de la clique. Elle est sujette à une douleur persistante à la jambe depuis maintenant quelques temps.  

Nous regrettons tous l’absence de Patrick qui fut contraint légitimement de déclarer forfait, trop fatigué par son boulot.

La fine équipe ou Team AS Bien et Cyril… 

Avec, Philippe et moi, nous formons ce « Quintet » ou « Team AS Bien » pour le pire et le meilleur.

Il y a aussi les nombreux collègues de travail de Cyril de leur association sportive : « Sport Cis ». Leur association a eu la grande gentillesse de nous proposer de  séjourner au même endroit qu’eux : « Hôtel Balladins » sur la commune de Cran-Gevrier, à juste 30 minutes à pied du départ, tip top. 

Jour J, les premières paupières s’ouvrent dès 5h45. Perso, j’ai fait un excellent dodo. Notre dernier vrai repas d’hier soir dans le très joli et vieux quartier d’Annecy des mille et une « patte » (jeu de mot…) chez « tutti spaghetti » fut un régal et très bien digéré…

 

 

Dimanche 21 avril 2013 à 8h28 précisément, les 3 000 inscrits (tous agglutinés dans le sas du départ) marquent une minute de silence en mémoire aux trop nombreuses victimes de l’attentat survenu la semaine dernière durant le plus vieux marathon au monde : Boston (USA). 

Chacun se recueille à sa manière, l’instant est très solennel. Seul, les quelques gazouillis des oiseaux arrivent à nos oreilles, vive le printemps ! J’ai pour ma part souhaité courir avec la tenue officielle du marathon de Boston que j’ai eu la chance de faire en 2009. Un hommage à ma façon, et une distinction que je suis fier d’honorer aujourd’hui.

Les meneurs d’allures (au choix…), la tête de la course et  la tribu de coureurs… 

GO ! C’est à nouveau reparti pour 42,195 km … de bonheur ! Hum, enfin, je l’espère. J’ai à mes côtés Mylène et Titi, nous nous souhaitons tous une bonne course. A peine 30 secondes après le départ officiel, je franchis la ligne du départ et enclenche ma montre GPS Garmin Forerunner 310 XT.

Il est assez facile de se frayer un chemin sans trop « zigzaguer ». Nous nous sommes mis dans le SAS des 3h45 prévisionnels, car il n’y avait vraiment plus de place dans celui des 3h30. Le petit tour autour de l’hôtel de ville dès le départ permet de lancer la course. Nous en profitons pour dépasser et se débarrasser du meneur d’allure et sa tribu qui l’accompagne en masse. Cette formalité nous vaut de suite de courir sur le premier kilo en 5’03… Je décide, de  suite, de relâcher l’allure, préférant courir à l’économie et stabiliser mon tempo à ma vitesse spécifique de préparation de  5’13 au kilo (soit 11,5 km/h). Je laisse ainsi partir Mylène et Titi qui se retournent déjà vers le second kilo et m’aperçoivent le long de la rive du lac. Eux, ils sont partis sur une base de 12 km/h ou 3h30.

C’est un beau challenge pour des « Tamaloù» !  J’imagine que Philippe et Isabelle sont aussi derriére. A vrai dire, nous nous sommes perdus lorsque nous avons regagné  le SAS du départ.

Les abords d’Annecy, ses pistes cyclables et le chassé-croisé de coureurs…  

Difficile de résister à ce joli environnement, même si le défi est de parcourir 42,195 km …Je retiendrais que le parcours est envoutant par son calme et par la beauté relaxante du lac d’Annecy.  Un marathon à faire absolument au moins une fois dans sa vie, car c’est ici que vous pouvez venir faire un bon chrono. Il est roulant, sans difficulté notable, limité à 3000 participants, juste le nombre qu’il faut.  

Quant à mon marathon, il se résume très rapidement.

En essayant de calquer au mieux le scénario de course que j’avais au préalable imaginé, j’ai pu maintenir ma vitesse dite spécifique seulement jusqu'au 31e km à la moyenne de 5'13’’ au kilo ou 11,5 km/h. (à la vitesse de 11,5 km/h, vous pouvez prétendre de boucler les 42,195 km en 3h40…). Ensuite, si baisse de régime il y a, alors, l’objectif est de résister le plus longtemps possible et d'essayer de faire moins de 3h45. 

Mais dans les faits, le scénario s’est quelque peu modifié. Oups ! Tout d’abord, le groupe des 3h45 m’a dépassé vers le 7e km, car j’ai eu besoin de faire une petite pause technique. Qu’importe, me suis-je dit, la véritable course commence seulement au 30eAlors, comme rassuré, je les ai gardés très longtemps en visuel, à moins de cinquante mètres de moi par moment. Sans omettre de bien m’hydrater à chaque ravitaillement, j’ai poursuis le périple avec de bonnes sensations en évoluant toujours sur une allure constante. C’est au bout de 1h25 de course que nous avons croisé à contre sens les 2 hommes de tête marquant eux leur 27e km. Les 2 ou 3 motos officielles de la course nous ont fait quelques signes pour ne pas les gêner. Derriére eux, finalement le peloton est déjà très étiré. Le chassé-croisé entre coureurs  depuis la piste cyclable s’opère tout naturellement sans aucune perturbation pour quiconque.        

J’arrive au bout du lac vers le 20e km sur la commune de Doussard. Ça fleure bon les encouragements et le passage  du semi-marathon en 1h51’38. Par contre, il faut se mettre à la tâche, car pour dépasser les 21,0975 km, il y a un léger faux plat montant exposé à un léger vent. Méfiant, je m’abrite derriére quelques concurrents et reprends l’exercice assez rapidement dès l’entame du circuit retour.

 

C’est au passage du 25e que j’aperçois Cyril qui est venu nous encourager un par un. Il y met un tel entrain que le public est avec lui et se déchaine à 200%.  

Philippe, Mylène et Titi,  Isabelle … 

C’est géant, je suis félicité, supporté, mon nom est clamé, il raisonne encore autour du lac…

-      « Bravo Laurent », par-ci…

-      « Ouais, Super Laurent » par-là…

-      « Tu as une bonne allure mon lolo, tu es super bien calé », ajoute Cyril.

Je l’informe que j’ai de bonnes sensations, et puis… et puis c’est tout.

Maintenant, il faut poursuivre le périple, rechargé à bloque à la puissance 10 par tout ce soutien et cet énorme élan de générosité.

Merci à toi Cyril pour ton humilité, et ta capacité à ne pas nous faire transparaitre ta frustration.

Tu aurais tant aimé participer à cette magnifique course ;-)))      

Il faut maintenant contourner un magnifique petit village par le biais de petites ruelles pour rallier le 30e    kilomètre. Cela restera peut être une des difficultés du parcours car le passage est en montée.

La fatigue se fait rapidement ressentir.

Moi qui m’attendais à traverser un tunnel (comme à l’aller) mais cette fois-ci en faux-plat descendant ! Tant pis… il faudra faire avec ou plutôt sans.  

Heureusement, le passage du 30e est très festif, l’ambiance y est champêtre. Le ravitaillement est bien fourni, mais je ne m’y attarde pas. Un orchestre musical nous transcende pour ne plus rien relâcher de nos efforts…

Au 31e , il faut me faire un raison, je ralenti tout naturellement. Inutile de lutter et d’essayer de s’acharner contre le chrono. Mon allure passe maintenant à 5'30/kilo (11 km/h) .

Au 34e , je dépasse Titi. Je lui fais juste un petit signe dans le dos, il va lutter lui aussi à sa façon pour rejoindre l’arrivée. Le plaisir de revenir sur un des vôtres est toujours un bonheur à double tranchant. Frustrant pour celui qui est au ralenti, et nettement plus motivant pour celui qui le double.

Au demeurant, mon plaisir sera d’assez courte durée. Au 35e , les kilo commencent à peser lourdement dans mes jambes. Au 37e , un speaker vous encourage en citant au public votre prénom, c’est euphorisant et hyper sympa. Malheureusement, je suis dans le dur ou le mur depuis quelques kilomètres maintenant, et je n’en vois plus le bout.

 

J’ai encore cette lucidité qui me permet de consulter mon chrono et maintenir une allure de 10 km/h ou 6 min/kilo. J’ai aussi cette lueur d’espoir et l’ambition d’approcher les 3h49’59…

Alors, je m’accroche comme je peux et les nombreux applaudissements et mots d’encouragement du public à l’approche de la ville d’Annecy qui est en pleine effervescence me sont d’un grand réconfort:

-      « Allez Laurent… » 

Alors je cale le régulateur à 6 min/kilo (10 km/h) et cela jusqu'au finish des 42,195 km... argghhhh

Ce ne sont pas ces quelques petites alertes de crampes au niveau du mollet droit puis gauche survenues vers le 37e qui vont me stopper dans cet élan maintenant !  

J’aperçois l’arrivée face à moi, mais le parcours nous oblige à suivre les canaux qui nous éloigne à n’en plus finir. L’horloge tourne et les secondes deviennent de plus en plus interminables. Je ne relâche rien, n’écoutant que mon courage, je poursuis l’effort sachant que les 3h49 sont engagées.

Ca y est, je vais rentrer dans l’arène, mon arrivée est imminente. Il faut suivre le parcours encadré par les barrières Nadar, le public en masse est là pour vous applaudir.

200 m, une crampe me paralyse la jambe gauche, c’est l’électrochoc.

Qu’importe, je ne vais pas me plaindre maintenant. Je serre les dents, et comme coutumier de ce genre de désagrément, je redouble d’effort et parvient enfin à poser le pied sur ce magnifique tapis rouge.

 

L’arrivée… 

Plus que quelques mètres, et je franchis la ligne et décroche ma victoire en 3h50 et … 59 secondes !

Je suis si heureux de terminer ce marathon avec le sourire. Celui de Florence en Italie (2012) m’avait laissé un peu sur ma faim, et je commençais à m’interroger sur mon devenir sur ce type d’épreuve …  

Je suis donc très content de ma course d'autant que je la gère à la seconde pour faire moins de 3h51 ! 

J’accepte volontiers les félicitations du bénévole qui me remets gentiment ma médaille.

Puis, reprenant un peu mes esprits, je m’emmitoufle le corps d’une couverture de survie qui nous est remise par l’organisation. Tip, top.

Clopin, clopant,  je regagne le SAS du ravitaillement puis celui de la consigne. Je vais pouvoir rapidement retirer ma tenue et enfiler des vêtements bien secs. C’est aussi l’occasion pour allumer mon téléphone et retrouver ma tribu et informer rapidement Pascale que tout c’est bien passé.  

Puis, Mylène & Titi arrivent.

L’équipe des « Yabobolà » ont partagé un bon bout de chemin ensemble au moins jusqu’au semi-marathon en 1h46’14. Ensuite, Mylène a poursuivi la course en solo laissant Titi un peu derriére. Vers le 35e , elle a dû gérer l’arrivée des crampes et contrainte à ralentir.

Finalement, une arrivée dans la souffrance, mais avec la satisfaction de décrocher un beau chrono en 3h39’56.

Notons les applaudissements de Chantal Sechez dépêchée par la FFA en qualité d’arbitre officiel.

Titi a quant à lui limité la casse. Il regagne l’arrivée avec cette pubalgie qui le mine depuis de nombreux mois maintenant… Mais, en gérant au mieux l’effort dans la souffrance, il passe sous la barre des 4h00 en 3h58’32. Bravo l’ami !

 Titi… 

Pour Philippe, on apprend que quelques bénévoles sont aux petits soins avec lui. Il se fait masser par les nombreux kiné/ostéo. Ils lui prodiguent également des soins pour de multiples ampoules : Quelle chochotte...

Ayant pris le départ du marathon pratiquement le dernier à trop vouloir s’échauffer, il a remonté la file à toute berzingue :- de 4’30/km ou + 13,5 km/h… En l’absence de montre ou d’un GPS, il s’est un peu brûlé les ailes comme on dit. Sans trop de repères, et une excellente forme, il s’est senti hyper bien. A tel point qu’il franchit le semi en 1h38 … Non pas qu’il ne soit en mesure de frôler les 3h15, son manque d’entrainement durant la phase de préparation ne lui permettait pas aujourd’hui de réaliser un tel chrono.

Ce qui devait donc arriver, arriva. Au passage du 30e , de terribles crampes le contraint de marcher, puis marcher et encore marcher pour atténuer ses douleurs.

Chapeau bas Monsieur Philippe, coutumier de ce genre de désagrément, je sais ô combien cela est douloureux.

Bonne récupération mon ami ;-)

Ovation à Isabelle qui nous arrive le cœur emplie de larmes de joie, et pour cause... En effet, elle vient de boucler son 2e marathon en 4h47’40… Avec si peu de préparation, nous sommes tous très fiers de toi.

Ayant pris un bon départ sur une allure un peu rapide et elle dépasse la première partie en 2h13. Elle supplia Cyril, son mari, de ne plus l’encourager du 25e au finish… trop peur de s’arrêter et de n’être plus en mesure de regagner l’arriver…

Derriére, il y a encore beaucoup de concurrents, et même la voiture balais pour celles et ceux qui ne rejoindront jamais la ligne d’arrivée dans les temps ou par l’incapacité de terminer…

Sympa l’affaire…

 

Avant de tous nous retrouver autour d’une bonne table dans le vieux quartier typique d’Annecy et prendre la route du retour par la suite, l’hôtel a eu la très grande gentillesse de nous accorder le droit de pouvoir prendre une bonne douche bien chaude avant de partir. 

  

Voilà, c’est ainsi que s’est déroulée cette 34e édition. Nous en garderons tous encore une fois, un excellent moment de convivialité.